Un établissement à caractère industriel et commercial (Epic) chargé de la gestion des centres d'enfouissement technique des déchets au niveau de la wilaya d'Alger sera créé prochainement, a annoncé récemment le secrétaire général de la wilaya d'Alger, Mahmoud Djamaâ. Sihem Benkhemou |
mercredi 30 avril 2008
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Un séminaire-atelier sur la prévention et la lutte intégrée contre les maladies non transmissibles (MNT) s'est ouvert hier à Alger. Il a pour objectif d'intégrer la prise en charge des MNT prévalant en Algérie au niveau des unités de soins de base.
Inscrite dans le projet de mise en place du programme national de lutte contre les MNT, cette formation de deux jours cible les médecins généralistes afin qu’ils améliorent la capacité du personnel de santé à prendre en charge et à renforcer les soins de santé destinés aux patients atteints de maladies chroniques sur les soins de santé primaire. Selon le Dr Djamila Nadhir, coordinatrice du programme national de lutte contre les MNT au ministère de la Santé, les résultats escomptés par ces cycles de formation sont, entre autres, la mise en œuvre des stratégies pour la réduction des facteurs de risque en unités de soins de base. Le médecin est considéré comme étant le premier maillon dans l'intervention sanitaire, pour réduire la morbidité et la mortalité liées aux MNT. Aussi, cette responsable dira que «le médecin généraliste constitue la pierre angulaire de ce programme, car il exerce dans des structures à proximité des populations ». Elle affirme en outre la nécessité de réhabiliter le médecin généraliste en lui donnant les outils indispensables pour sensibiliser les patients sur les facteurs de risque des MNT. Le Dr Djamila Nadhir a noté que les médecins généralistes sont appelés plus que jamais à assurer le suivi du malade en mettant en place une liaison entre les différents niveaux de soins et à faire l'éducation sanitaire du malade. Elle relève que pour réduire la fréquence des MNT, il est prouvé que seule la prévention primaire et secondaire par le biais de l'éducation et de la promotion de modes de vie sains, le dépistage et la prise en charge précoce sont des moyens efficaces. A ce titre, le Dr Djamila Nadhir dira que la prévention doit prendre le pas sur le curatif et sensibiliser la population à se faire dépister. A ce propos, elle a recommandé la pratique quotidienne de l'exercice physique pendant 30 mn pour dégager toutes les toxines et mauvaises graisses. Selon des praticiens, il est avéré que la population, surtout chez les femmes, 60% d’entre elles, dégage dès 35 ans une surcharge pondérale due au manque d'exercice physique. «Un hypertendu qui pratique l'exercice physique tous les jours réduit d'un chiffre sa tension artérielle, le diabétique réduit la dose d'insuline, alors qu'une personne saine diminue les facteurs de risque et allonge son espérance de vie», a assuré le Dr Djamila Nadhir. Il est à rappeler que six autres séminaires similaires ont été organisés par le ministère de la Santé depuis 2005 au profit de 630 médecins généralistes à travers le territoire national.
Sihem Benkhemou
Le phénomène de l'analphabétisme en Algérie persiste, notamment chez la gent féminine, en dépit des efforts et des stratégies engagés par l'Etat en matière de lutte contre ce fléau, fortement répandu durant la période post-coloniale du pays. |
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Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont progressé de 2,4% pour le secteur public et de 1,9% pour le secteur privé en 2006 par rapport à 2005, selon les derniers chiffres de l'Office national des statistiques (ONS).
Cette progression est due, essentiellement, dans le secteur public, à une hausse des coûts de production dans les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE,) de plus de 3,7%. Pour l'industrie chimique, l’augmentation des coûts de production est de plus 2% et ce chiffre est le même dans les industries manufacturières. Dans le secteur agroalimentaire, cette hausse est moindre et se situant à plus de 1,5%. Ce sont les chiffres avancés par l’ONS et rapportés par l’APS. Aussi, un accroissement a été enregistré dans le secteur des industries textiles, car les prix à la production ont progressé de 0,2% et ceux des industries du bois de plus de 0,8% à cause d'une forte hausse dans l'industrie de l'ameublement (+8,8%). En revanche, le secteur des mines et carrières a connu, durant l'année écoulée, un recul, soit une baisse de 2,7% de ses prix à la production, comme pour le secteur des industries des cuirs et chaussures (0,2%). Concernant les prix à la production dans le secteur de l'énergie, il a enregistré, l’année dernière, une hausse de 2% alors qu'une relative stabilité est observée dans beaucoup d'autres branches, selon la même source. Dans le secteur privé, l'Office national des statistiques fait savoir que les prix à la production industrielle ont connu une hausse de 1,9% attribuable, notamment, aux ISMMEE (+11,8%) alors que les industries textiles ont connu une baisse (-0,9%).
Sihem Benkhemou