jeudi 1 mai 2008

Actualités : FORMATION PROFESSIONNELLE
Création de 9 200 nouvelles places pédagogiques


Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya d’Alger sera renforcé. 9 200 nouvelles places pédagogiques seront créées pour l’ouverture de la session de février 2007. "9 200 nouveaux postes pédagogiques en formation résidentielle et cours du soir renforceront le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya d’Alger pour la nouvelle rentrée professionnelle prévue pour le 24 février prochain", a affirmé Mme Faïda Madani, directrice de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya d’Alger dans une déclaration faite à l’APS.
Ce nouveau programme 2007 permettra de réaliser quatre nouveaux centres de formation à Mahelma et Bordj-El-Kiffan. Cela assurera une formation de qualité aux nouveaux stagiaires des entreprises chargées de la réalisation des projets dans la région. Des entreprises ont fait part de leur disponibilité à garantir le volet pratique de la formation, a-t-elle encore indiqué. Les 9 200 postes se répartissent entre 300 sections de formation, dont 38 sections pour les sans-niveau relevant de 78 spécialités. Concernant les spécialités, les responsables du secteur œuvrent à la concrétisation et la confirmation du contenu de la nouvelle nomenclature des branches à laquelle plusieurs partenaires économiques et sociaux ainsi que des experts étrangers ont participé. Toujours dans ce secteur, la tutelle a demandé aux établissements de faire en sorte à ce qu’il y ait une promotion de l’artisanat. A ce sujet, la directrice a précisé qu’il y a eu différents recrutements d’artisans durant l’année 2006. "Ces artisans recrutés comme enseignants n’ont peut-être pas le niveau requis pour enseigner, mais ils ont le savoir-faire et l’expérience nécessaires", a-t-elle ajouté. Mme Madani a rappelé que son secteur compte 78 établissements de formation au niveau de la wilaya d’Alger dont 9 instituts nationaux. Elle a aussi précisé que le programme de formation s’oriente principalement vers les spécialités et les métiers les plus demandés sur le marché de l’emploi à l’instar de l’artisanat, la maçonnerie, l’agronomie et la protection de l’environnement, de manière à créer une symbiose entre la formation et le marché de l’emploi. Aussi, des accords de partenariat ont été signés avec des ministères à vocation économique comme ceux de l’Habitat et l’Emploi, pour former une main-d’œuvre qualifiée. A ce titre, Mme Madani a insisté sur l’importance du volet information, soulignant que plusieurs actions destinées aux demandeurs de formation ont été entreprises dans ce domaine, notamment la diffusion de guides d’offres de formation auprès des communes, wilayas, structures de la jeunesse et associations. La directrice de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya d’Alger a relevé que le secteur a réceptionné deux annexes, à Baba-Hassen et El-Marsa d’une capacité de 200 places chacune. A noter que les formations professionnelles sont prévues pour la prochaine rentrée de février 2007.
Sihem Benkhemou

Actualités : PREVENTION CONTRE LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES
Réhabilitation des médecins généralistes


Un séminaire-atelier sur la prévention et la lutte intégrée contre les maladies non transmissibles (MNT) s'est ouvert hier à Alger. Il a pour objectif d'intégrer la prise en charge des MNT prévalant en Algérie au niveau des unités de soins de base.
Inscrite dans le projet de mise en place du programme national de lutte contre les MNT, cette formation de deux jours cible les médecins généralistes afin qu’ils améliorent la capacité du personnel de santé à prendre en charge et à renforcer les soins de santé destinés aux patients atteints de maladies chroniques sur les soins de santé primaire. Selon le Dr Djamila Nadhir, coordinatrice du programme national de lutte contre les MNT au ministère de la Santé, les résultats escomptés par ces cycles de formation sont, entre autres, la mise en œuvre des stratégies pour la réduction des facteurs de risque en unités de soins de base. Le médecin est considéré comme étant le premier maillon dans l'intervention sanitaire, pour réduire la morbidité et la mortalité liées aux MNT. Aussi, cette responsable dira que «le médecin généraliste constitue la pierre angulaire de ce programme, car il exerce dans des structures à proximité des populations ». Elle affirme en outre la nécessité de réhabiliter le médecin généraliste en lui donnant les outils indispensables pour sensibiliser les patients sur les facteurs de risque des MNT. Le Dr Djamila Nadhir a noté que les médecins généralistes sont appelés plus que jamais à assurer le suivi du malade en mettant en place une liaison entre les différents niveaux de soins et à faire l'éducation sanitaire du malade. Elle relève que pour réduire la fréquence des MNT, il est prouvé que seule la prévention primaire et secondaire par le biais de l'éducation et de la promotion de modes de vie sains, le dépistage et la prise en charge précoce sont des moyens efficaces. A ce titre, le Dr Djamila Nadhir dira que la prévention doit prendre le pas sur le curatif et sensibiliser la population à se faire dépister. A ce propos, elle a recommandé la pratique quotidienne de l'exercice physique pendant 30 mn pour dégager toutes les toxines et mauvaises graisses. Selon des praticiens, il est avéré que la population, surtout chez les femmes, 60% d’entre elles, dégage dès 35 ans une surcharge pondérale due au manque d'exercice physique. «Un hypertendu qui pratique l'exercice physique tous les jours réduit d'un chiffre sa tension artérielle, le diabétique réduit la dose d'insuline, alors qu'une personne saine diminue les facteurs de risque et allonge son espérance de vie», a assuré le Dr Djamila Nadhir. Il est à rappeler que six autres séminaires similaires ont été organisés par le ministère de la Santé depuis 2005 au profit de 630 médecins généralistes à travers le territoire national.
Sihem Benkhemou

Actualités : CENTRES D'ENFOUISSEMENT TECHNIQUE
Création prochaine d'un EPIC


Un établissement à caractère industriel et commercial (Epic) chargé de la gestion des centres d'enfouissement technique des déchets au niveau de la wilaya d'Alger sera créé prochainement, a annoncé récemment le secrétaire général de la wilaya d'Alger, Mahmoud Djamaâ.
La création de cet Epic vient en application de la directive interministérielle signée entre les ministères de l'Intérieur, de l'Environnement et les Finances et qui régit la gestion et le financement des centres d'enfouissement technique des déchets. Cet établissement qui sera indépendant de Net Com (entreprise de collecte des ordures ménagères aura pour mission d'assurer une meilleure gestion des déchets à travers, notamment le tri, le traitement et le recyclage. L’orateur a précisé que deux autres centres d'enfouissement viendront renforcer les quatre centres déjà existants. Un à Staouéli, dont les travaux ont été achevés et l'autre à l'est d'Alger, dont la mission sera d'alléger la pression sur le centre de la capitale. Il est à signaler qu’une étude des plans d'orientation des déchets des hôpitaux, des abattoirs et les unités industrielles est en cours. En outre, la même étude prend en charge la création d'un centre d'enfouissement technique des gravats à Baba- Hassan et la réhabilitation de la décharge de Oued-Smar. Une fois remplis, ces centres de décharges seront transformés en espaces verts. L’opération touchera toutes les régions du pays. Au niveau du territoire national, on compte 16 centres d'enfouissement technique de déchets qui seront renforcés par 32 autres cette année et 65 autres dans les années à venir. Concernant le personnel, l'établissement assimilera les effectifs de Net Com qui seront renforcés par de nouveaux recrutements. La formation de ces personnels sera assurée par l'Agence nationale des déchets.
Sihem Benkemou

Actualités : DETTE DES ENTREPRISES CLIENTES
La Badr met en place le "règlement amiable"


La Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) a décidé d'opter pour le “règlement amiable” en vue du recouvrement des créances qu'elle détient sur les entreprises clientes, a indiqué hier cette banque publique dans un communiqué adressé à l’APS. La Badr explique que cette formule d'arrangement consiste à étaler dans le temps le remboursement des échéances des crédits que les entreprises clientes n'arrivent pas à honorer dans les délais initiaux.
En outre, cette démarche vise principalement à assainir le portefeuille des créances de la Badr et à alléger les charges qui pèsent sur les entreprises clientes en raison de contraintes à caractère économique et social. Elle souligne également que tout en constituant une bouffée d'oxygène pour les investisseurs concernés, ce dispositif est basé sur “de nouvelles conditions permettant de préserver au mieux les intérêts de la banque”. La Badr, qui retrouve peu à peu sa vocation originelle de banque agricole, est appelée à contribuer au financement des secteurs de l'agriculture, de la pêche, de l'aquaculture et du monde rural. Ce recentrage d'activités a donné naissance à une nomenclature comprenant plus de 300 filières d'activité telles que l'agriculture, l'industrie, l'agroalimentaire, l'industrie des boissons, l'emballage et la chaîne du froid, la pêche et les activités périphériques contribuant au développement rural. D'après les dernières statistiques disponibles, plus de 85 % du portefeuille de la banque se trouvent dans cette nomenclature. Son capital social, pour rappel, s'élève à 33 milliards de DA.
Sihem Benkhemou
Actualités : LUTTE CONTRE LES RISQUES PROFESSIONNELS
Installation prochaine d'un laboratoire de métrologie


Un laboratoire national de métrologie sera installé prochainement pour lutter contre les risques professionnels. C’est ce qu’a annoncé, hier, l'Institut national de la prévention des risques professionnels (INPRP), à l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette structure, dont la mission est de mesurer l'état et les conditions de travail en milieu professionnel, aura son siège au niveau de l'INPRP.
Lamia Younsi, chef de département et de prévention des risques professionnels à l'INPRP, citée par l’APS, a expliqué que «ce laboratoire, une première en Algérie, sera doté d'appareils portatifs pour mesurer et diagnostiquer les risques en milieu professionnel». Aussi, cette démarche sera effectuée sur le terrain par des ingénieurs et autres professionnels dans plusieurs spécialités concernées par le domaine notamment des chimistes. Ces appareils de mesure seront utilisés pour détecter, contrôler et diagnostiquer les conditions de travail, notamment les maladies professionnelles. Lamia Younsi a affirmé que «cette action de mesure, interviendra en premier dans le secteur de la métallurgie qui représente une industrie à haut degré de risques professionnels ». Avant d’ajouter : «L’analyse des prélèvements de certains produits, notamment ceux chimiques, se fera au niveau du laboratoire.» Evoquant les domaines de risques professionnels à cibler, la même responsable a cité les risques chimiques (poussières, produits chimiques et vapeurs), physiques (bruits, vibrations, rayonnements ionisants) et ceux liés à l'organisation du travail et à l'ergonomie (situations et conditions au niveau du poste de travail). L'installation de ce laboratoire s'inscrit dans le cadre de l'amélioration du dispositif de prévention des risques professionnels.
Sihem Benkhemou

Actualités : 49e EDITION DU SALON DES VACANCES A BRUXELLES
L'Algérie à l'affiche


L’Algérie sera présente à la 49e édition du Salon des vacances à Bruxelles (Belgique) qui s’étalera du 08 au 12 février prochains, selon un communiqué de presse de l’Office national du tourisme. La manifestation s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de promotion touristique et conformément au plan promotionnel de l’année 2007, pour ce qui a trait à la participation aux manifestations touristiques internationales. Ceci afin de valoriser les objectifs de la nouvelle stratégie de développement du tourisme durable.
Après le succès fou qu’avait rencontré le Salon des vacances de Bruxelles 2006, dépassant même les objectifs en nombre de visiteurs frôlant les 100 000 unités, soit une hausse de 5% par rapport à l'édition de l'année précédente. L’Algérie est aux côtés de 51 pays participants à cette manifestation. Une opportunité saisie pour draguer le marché touristique en Europe afin de promouvoir la destination Algérie. 673 exposants tant publics que privés et gravitant autour des secteurs du tourisme et des voyages, de l’hôtellerie et des loisirs ont manifesté leur intérêt. Ce salon comprendra cette année quatre pavillons : Belgique, France, de l’Europe et du Bassin méditerranéen ainsi que les destinations éloignées. Le tout étalé sur une superficie globale évaluée à 35 000 m2. Il y aura également l’édition d’un magazine du salon destiné à aider les exposants à vendre leurs produits avec un tirage estimé à 500 000 exemplaires. L’ONT considère cette manifestation d’importante. Ceci eu égard à la place que donne le Belge au tourisme. Jouissant d’une large culture, toujours à la recherche d’un climat chaud et d’espaces naturels diversifiés, le touriste belge est un consommateur à part. Il consacre un budget corpulent et programme plusieurs périodes de vacances dans l’année et débourse 70 euros/jour, soit plus de 70% de ses dépenses journalières. Pour cela, l’Office national du tourisme a réservé un stand d’exposition de 100 m2, équipé de tous les moyens de communication nécessaires à la réalisation des différentes actions de promotion. Le décor du stand reflète quant à lui le patrimoine touristique algérien et ses potentialités. Le stand Algérie et tout ce qu’il englobe, selon la même source, comme banque documentaire de qualité, permettra à tous les intervenants du secteur de concrétiser diverses opérations de communication et de promotion. Cela, dans les meilleures conditions à même de leur permettre de convaincre le visiteur et les professionnels du produit touristique algérien dans la mouvance du commerce touristique internationale. Notons que le marché belge constitue à coup sûr un marché touristique important en ce sens que ce pays jouit d’une situation géographique le propulsant au centre des axes de communication reliant les pays européens. Le Salon des vacances de Bruxelles se tient à un moment fort propice pour la promotion de nos divers produits touristiques, d’autant qu’il coïncide parfaitement avec la recherche de nouvelles destinations. Les cinq jours de la manifestation permettront d’avoir un contact direct avec les exposants et les clients pour choisir la meilleure et la plus adéquate destination touristique.
Sihem Benkhemou

Actualités : EN FAVEUR DES PERSONNES VULNERABLES
Création de métiers du social


Le projet de création de métiers du social sera prochainement lancé, selon le ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale. Des métiers qui visent entre autres à favoriser le développement de nouveaux corps de métiers dans le champ social dans la perspective de satisfaire les besoins humains. Leur création est régie par des conventions.
Il s’agit de métiers qui développent des services à domicile ou dans la proximité afin de répondre à des besoins et à des attentes éprouvées dans la vie quotidienne de personnes se trouvant en situation de dépendance ou de vulnérabilité. Ce projet a pour objectif, la création d’activités liées à l'accompagnement social de proximité au profit des populations en grande difficulté. Parmi celles qui sont offertes à cette couche de la société, la garde des enfants et la prise en charge à domicile des personnes âgées ou handicapées ainsi que l'encadrement des mineurs en difficulté et les personnes souffrant de maladies chroniques. Aussi, ce projet consiste également à favoriser l'accès à l'emploi des personnes en chômage avec ou sans qualification. Des kinésithérapeutes, des infirmiers et des médecins, des éducateurs, des cuisiniers, des agents de nettoyage, des nourrices, des animateurs sociaux devront contribuer à ces métiers en vue d'apporter de l'aide à domicile aux catégories aux besoins spécifiques. A noter qu’afin de pouvoir exercer ces métiers, il est recommandé d'avoir des capacités relationnelles et de l'intérêt pour les problèmes humains et sociaux. Ces activités sont basées sur la relation de confiance et l'engagement personnel de l'intéressé et une formation qualifiante et complémentaire pour les éducateurs psychologiques et assistants sociaux. Leur création est régie par des conventions et un partenariat avec la société civile, les directions de l'action sociale au niveau national ainsi que toutes les parties concernées. Les métiers du social contribueront à la promotion des liens sociaux, à la reconstitution des réseaux de la solidarité et à la création des activités génératrices de revenus pour les jeunes sans emploi. Rappelons que le lancement des "métiers pour le social" avait été annoncé début 2006 par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale, dans le cadre d'une opération visant la prise en charge à domicile des personnes dépendantes.
Sihem Benkhemou

Actualités : ACTIVITE DU PORT D'ALGER
Hausse du trafic maritime


Les résultats réalisés en décembre 2006 permettent à l’infrastructure du port d’Alger de consolider ses parts de marché. L’activité du port d'Alger a connu une progression du trafic maritime en terme d'entrée de navires et une hausse du trafic global des marchandises, par rapport à la même période de 2005, selon les statistiques publiées par l'Entreprise du port d'Alger (Epal).
Durant cette période, le trafic conteneurs est caractérisé par une hausse des débarquements de l'ordre de 4,17 % et une baisse de retour des conteneurs vides, en comparaison avec le mois de décembre 2005. Il est à noter que 17 747 boîtes ont été traitées à l'entrée du port d'Alger au cours de décembre 2006, tandis qu’à la sortie, les statistiques montrent une progression fulgurante des exportations des marchandises en conteneurs, qui bondissent de 9 820 tonnes en décembre 2005, à 13 486 tonnes en décembre 2006. Par ailleurs, le trafic global des marchandises a connu lui aussi une hausse de 3,41% durant cette période de référence. L'analyse du trafic marchandises fait ressortir une hausse globale induite par la forte hausse des marchandises embarquées, notamment les export de fuel. Aussi, l'analyse du trafic marchandises par catégorie de produits fait apparaître une importante hausse des produits pétroliers, ainsi que de relatives progressions de trafic de produits divers et des matériaux de construction. S’agissant des trois principaux partenaires de l'Algérie en Méditerranée, pour le mois de décembre de l’année écoulée, la première place revient à la France avec une part de 20,28% du trafic marchandises, suivie d’Espagne 15,23%, et enfin d'Italie avec une part de 12,55 %. Aussi, le port d'Alger a enregistré également une affluence de passagers avec une hausse de 19,42%, passant de 21 984 passagers en décembre 2005, à 26 253 passagers en décembre 2006. Le mouvement des auto passagers, (les personnes qui embarquent avec leurs véhicules) et qui constituent l'essentiel du chiffre d'affaires de l'Entreprise nationale du transport maritime des voyageurs (ENTMV), a connu, en parallèle, une progression de 24,50%. S. Benkhemou

Actualités : VIGNETTE AUTOMOBILE 2007
Payable du 1er au 31 mars


La période d'acquittement obligatoire de la vignette automobile 2007 débutera le 1er mars prochain et prendra fin le 31 du même mois, a annoncé, hier, la direction générale des impôts. Celle-ci sera disponible auprès des receveurs d'impôts et des receveurs d'Algérie Poste. Aucune variation n'est enregistrée sur les tarifs applicables cette année par rapport aux années précédentes.
Concernant les véhicules de tourisme de moins de trois ans d'âge et dont la puissance est comprise entre 4 et 10 chevaux fiscaux, la direction générale des impôts avance un prix de la vignette qui oscille entre 1 500 et 8 000 DA selon la catégorie. Il est à noter que la vignette coûtera entre 1 000 et 4 000 DA pour les véhicules âgés de 3 à 6 ans. Entre 700 et 3 000 DA pour les 6-10 ans et entre 300 et 2 000 DA pour les véhicules mis en circulation depuis plus de 10 ans. Au sujet des utilitaires de moins de 5 ans, le tarif est également sans changement, compris entre 5 000 et 15 000 DA, et entre 2 000 et 7 000 DA pour ceux âgés de 5 ans et plus. Quant aux véhicules de transport public des voyageurs de 9 à 61 places et moins de cinq ans sont soumis à une vignette dont la valeur varie entre 4 000 et 15 000 DA, et entre 2 000 et 7 000 DA pour ceux de 5 ans et plus. Ces vignettes, qui seront vendues dans une pochette autocollant, «doivent impérativement être apposées sur le pare-brise des véhicules autrement les propriétaires seront exposés à une amende fiscale de 50% du montant de leur prix», a indiqué la direction des impôts. La même amende est appliquée à tout automobiliste qui n'aura pas acheté sa vignette dans la période déterminée, c'est-à-dire jusqu'au 31 mars prochain, dernier délai. En outre, toute vignette non conforme au tarif légal entraînerait le retrait de la carte d'immatriculation (carte grise) qui ne sera restituée qu'après présentation d'une vignette conforme majorée de 100% de son tarif réel, avertissent encore les services fiscaux du ministère des Finances.
Sihem Benkhemou

mercredi 30 avril 2008

Actualités : CENTRES D'ENFOUISSEMENT TECHNIQUE
Création prochaine d'un EPIC


Un établissement à caractère industriel et commercial (Epic) chargé de la gestion des centres d'enfouissement technique des déchets au niveau de la wilaya d'Alger sera créé prochainement, a annoncé récemment le secrétaire général de la wilaya d'Alger, Mahmoud Djamaâ.
La création de cet Epic vient en application de la directive interministérielle signée entre les ministères de l'Intérieur, de l'Environnement et les Finances et qui régit la gestion et le financement des centres d'enfouissement technique des déchets. Cet établissement qui sera indépendant de Net Com (entreprise de collecte des ordures ménagères aura pour mission d'assurer une meilleure gestion des déchets à travers, notamment le tri, le traitement et le recyclage. L’orateur a précisé que deux autres centres d'enfouissement viendront renforcer les quatre centres déjà existants. Un à Staouéli, dont les travaux ont été achevés et l'autre à l'est d'Alger, dont la mission sera d'alléger la pression sur le centre de la capitale. Il est à signaler qu’une étude des plans d'orientation des déchets des hôpitaux, des abattoirs et les unités industrielles est en cours. En outre, la même étude prend en charge la création d'un centre d'enfouissement technique des gravats à Baba- Hassan et la réhabilitation de la décharge de Oued-Smar. Une fois remplis, ces centres de décharges seront transformés en espaces verts. L’opération touchera toutes les régions du pays. Au niveau du territoire national, on compte 16 centres d'enfouissement technique de déchets qui seront renforcés par 32 autres cette année et 65 autres dans les années à venir. Concernant le personnel, l'établissement assimilera les effectifs de Net Com qui seront renforcés par de nouveaux recrutements. La formation de ces personnels sera assurée par l'Agence nationale des déchets.

Sihem Benkhemou

Actualités : PREVENTION CONTRE LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES
Réhabilitation des médecins généralistes


Un séminaire-atelier sur la prévention et la lutte intégrée contre les maladies non transmissibles (MNT) s'est ouvert hier à Alger. Il a pour objectif d'intégrer la prise en charge des MNT prévalant en Algérie au niveau des unités de soins de base.
Inscrite dans le projet de mise en place du programme national de lutte contre les MNT, cette formation de deux jours cible les médecins généralistes afin qu’ils améliorent la capacité du personnel de santé à prendre en charge et à renforcer les soins de santé destinés aux patients atteints de maladies chroniques sur les soins de santé primaire. Selon le Dr Djamila Nadhir, coordinatrice du programme national de lutte contre les MNT au ministère de la Santé, les résultats escomptés par ces cycles de formation sont, entre autres, la mise en œuvre des stratégies pour la réduction des facteurs de risque en unités de soins de base. Le médecin est considéré comme étant le premier maillon dans l'intervention sanitaire, pour réduire la morbidité et la mortalité liées aux MNT. Aussi, cette responsable dira que «le médecin généraliste constitue la pierre angulaire de ce programme, car il exerce dans des structures à proximité des populations ». Elle affirme en outre la nécessité de réhabiliter le médecin généraliste en lui donnant les outils indispensables pour sensibiliser les patients sur les facteurs de risque des MNT. Le Dr Djamila Nadhir a noté que les médecins généralistes sont appelés plus que jamais à assurer le suivi du malade en mettant en place une liaison entre les différents niveaux de soins et à faire l'éducation sanitaire du malade. Elle relève que pour réduire la fréquence des MNT, il est prouvé que seule la prévention primaire et secondaire par le biais de l'éducation et de la promotion de modes de vie sains, le dépistage et la prise en charge précoce sont des moyens efficaces. A ce titre, le Dr Djamila Nadhir dira que la prévention doit prendre le pas sur le curatif et sensibiliser la population à se faire dépister. A ce propos, elle a recommandé la pratique quotidienne de l'exercice physique pendant 30 mn pour dégager toutes les toxines et mauvaises graisses. Selon des praticiens, il est avéré que la population, surtout chez les femmes, 60% d’entre elles, dégage dès 35 ans une surcharge pondérale due au manque d'exercice physique. «Un hypertendu qui pratique l'exercice physique tous les jours réduit d'un chiffre sa tension artérielle, le diabétique réduit la dose d'insuline, alors qu'une personne saine diminue les facteurs de risque et allonge son espérance de vie», a assuré le Dr Djamila Nadhir. Il est à rappeler que six autres séminaires similaires ont été organisés par le ministère de la Santé depuis 2005 au profit de 630 médecins généralistes à travers le territoire national.
Sihem Benkhemou

Actualités : LUTTE CONTRE L'ANALPHABETISME
Volonté des femmes de vaincre l'ignorance


Le phénomène de l'analphabétisme en Algérie persiste, notamment chez la gent féminine, en dépit des efforts et des stratégies engagés par l'Etat en matière de lutte contre ce fléau, fortement répandu durant la période post-coloniale du pays.
D’après une enquête menée en octobre 2006 par l'Office national des statistiques (ONS), le taux d'analphabétisme, était estimé en 1963 à 95 %. Selon l'Office national d'alphabétisation et d'enseignement pour adultes (ONAEA), ce chiffre n'a cessé, toutefois, de régresser depuis, pour atteindre les 20,6%. Il est à noter que cette catégorie des femmes analphabètes représentent, à elles seules, selon la même enquête, un taux de 29% de la population féminine, alors que parmi la population analphabète, estimée à 5,6 millions de personnes, les femmes représentent un total de 3,9 millions, soit un taux de 70%. Cette situation alarmante a poussé les femmes illettrées à affluer davantage vers les centres et les lieux d'alphabétisation. Implantés sur tout le territoire national au niveau des quartiers, des mosquées et des maisons de jeunes, où les cours sont assurés par des animateurs et animatrices, ces centres pratiquent des tarifs raisonnables. A ce sujet, Salem Ouattas, secrétaire général de l'ONAEA, dira pour sa part que «151 705 nouvelles femmes ont été inscrites dans ces centres durant l'année scolaire 2005-2006». Avant d’ajouter que par rapport aux précédentes années scolaires, le nombre de femmes qui viennent s'inscrire n'a fait qu'augmenter. Il a également précisé que 38 772 femmes, seulement, étaient inscrites dans les établissements d'alphabétisation durant l'année scolaire 1999- 2000, 49 912 femmes durant l'année 2001-2002 et plus de 140 000 pour l'année scolaire 2004-2005. Le nombre des femmes inscrites dans les cours d'alphabétisation durant l'année scolaire 2005-2006 était très élevé par rapport aux hommes, comme le cas de la wilaya d'Adrar, où 9 824 femmes suivent des cours contre seulement 69 hommes ainsi que la wilaya d'Alger avec 2 405 femmes analphabètes scolarisées, contre 73 hommes. Concernant l'association d'alphabétisation Iqraa, elle a enregistré à travers ses 3 823 classes à l'échelle nationale, durant l'année scolaire 2006-2007, un nombre de 68 204 nouvelles apprenantes. Elles sont âgées de 15 à 80 ans dont 1 081 femmes au niveau de la wilaya d'Alger, a précisé Merouane Zeineb, chargée de la communication au sein de l'association. Elle a ajouté que ces femmes viennent s'instruire de leur propre gré, animées d'une volonté d'apprendre afin de briser le mur de l'ignorance.
Sihem Benkhemou

Actualités : SELON L'OFFICE NATIONAL DES STATISTIQUES
Hausse des prix à la production industrielle


Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont progressé de 2,4% pour le secteur public et de 1,9% pour le secteur privé en 2006 par rapport à 2005, selon les derniers chiffres de l'Office national des statistiques (ONS).
Cette progression est due, essentiellement, dans le secteur public, à une hausse des coûts de production dans les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE,) de plus de 3,7%. Pour l'industrie chimique, l’augmentation des coûts de production est de plus 2% et ce chiffre est le même dans les industries manufacturières. Dans le secteur agroalimentaire, cette hausse est moindre et se situant à plus de 1,5%. Ce sont les chiffres avancés par l’ONS et rapportés par l’APS. Aussi, un accroissement a été enregistré dans le secteur des industries textiles, car les prix à la production ont progressé de 0,2% et ceux des industries du bois de plus de 0,8% à cause d'une forte hausse dans l'industrie de l'ameublement (+8,8%). En revanche, le secteur des mines et carrières a connu, durant l'année écoulée, un recul, soit une baisse de 2,7% de ses prix à la production, comme pour le secteur des industries des cuirs et chaussures (0,2%). Concernant les prix à la production dans le secteur de l'énergie, il a enregistré, l’année dernière, une hausse de 2% alors qu'une relative stabilité est observée dans beaucoup d'autres branches, selon la même source. Dans le secteur privé, l'Office national des statistiques fait savoir que les prix à la production industrielle ont connu une hausse de 1,9% attribuable, notamment, aux ISMMEE (+11,8%) alors que les industries textiles ont connu une baisse (-0,9%).
Sihem Benkhemou